La nueva obra de
Art Zoyd lleva por título
"Vampyr" y se trata de nuevo de una banda sonora, de la musicación en este caso de la película homónima de
Carl Theodor Dreyer. Dicha película pertenece ya al cine sonoro, pero
Gérard Hourbette, el compositor, ha querido tratarla como si fuera muda.
Como curiosidad, en esta banda sonora se emplea un instrumento que unos cuantos pudimos escuchar en el concierto de
Ulan Bator del pasado R.I.O.: el ondas Martenot.
La presentación tendrá lugar en Besançon el 28 de junio en el marco del Festival Jazz et Musique improvisée en Franche-Comté. ¡Me encantaría verla!
Enlace a la noticia:
http://kosmikmu.blogspot.fr/2014/04/vampyr-une-nouvelle-creation-dart-zoyd.htmlEnlace a la página de Art Zoyd:
http://www.artzoyd.net/vampyr/Créditos y músicos (en francés):
Sur une nouvelle musique d’
Art Zoyd (live)
Musiques, conception et direction :
Gérard HourbetteAvec
Yukari Hamada-Bertocchi, claviers, capteurs, sampler
Nadia Ratsimandresy : ondes Martenot
Romuald Cabardos, percussion, pads, sampler
Daniel Koskowitz, percussion, pads, sampler
Jérôme Soudan ‘Mimetic’, percussion, pads, sampler
Direction technique :
Vincent RuttenBackline & assistant studio :
Florent MeunierComentario de
Gérard Hourbette en la página de
Art Zoyd, en el que habla de por qué le gusta trabajar con películas mudas y crear nuevas bandas sonoras:
"En fait le Vampyr de Dreyer appartient déjà à la période du parlant. J’ai simplement souhaité le traiter exactement comme un chef d’œuvre du cinéma muet, juste en réécrivant une bande-son imaginaire… Le vampire a quelque chose de très contemporain, d’actuel. C’est en quelque sorte le symbole infernal de ces formes sournoises que sont peut-être l’épidémie, la contamination ou certaines formes de prosélytisme… J’aime le cinéma muet pour plein de raisons : privé de parole sinon de texte, il dit et raconte par la seule force de l’image, et laisse donc une place vacante à un possible discours sonore, véritable medium, parallèle ou adjacent. Le film, pour moi, devient une sorte de trame sur lequel un nouveau commentaire (musical), un éclairage étranger, une nouvelle approche (sonore), une interprétation vont pouvoir (co)exister… Car c’est pour moi le grand pouvoir de la musique d’accélérer, ralentir, interroger, suspendre, commenter, précéder, tarder, redire, devancer, s’effacer… Une autre raison, c’est qu’à mon sens, la musique d’aujourd’hui éclaire ces chefs d’œuvre de façon nouvelle et les remet dans le contexte d’un présent plus violent et déstabilisant."